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Il faisait nuit et l’orage grondait. La pluie tombait fort et j’étais seule au milieu de la route, trempée. Je n’avais plus ni maman ni frères et sœurs. Je ne savais plus où j’étais et je ne savais pas où aller, jusqu’à ce que quelqu’un me ramasse, me mette dans une voiture et m’emmène. On m’a mis dans une boite à chaussures et on m’a emmenée chez quelqu’un d’autre. Ces deux inconnus ont essayé de me faire boire un peu de lait mais je n’y arrivais pas. C’est vrai que j’avais faim mais j’étais tellement enrhumée que je n’arrivais pas à avaler. J’avais même du mal à respirer. Et puis il avait toutes ce puces qui me piquaient et me couraient sur le ventre, ça m’épuisait. On m’a mis dans une cage en plastique avec une couverture et un nounours contre lequel je me suis blottie, ça m’a réconfortée et réchauffée un peu. J’ai dormi.
Au réveil on m’a câlinée, et puis on est partis en voiture, chez le « vétérinaire ». Je ne savais pas ce qu’on voulait me faire, mais j’étais tellement faible que je me suis laissée faire. Le vétérinaire a dit que j’avais à peine un mois et que j’avais le coryza, et que les puces m’avaient anémiée. Il m’a mis du produit pour tuer les puces, et de la pommade dans les yeux. Il a donné à mes deux inconnus des comprimés contre le coryza, la pommade pour les yeux et du lait maternisé pour chaton. On est revenus à la maison des inconnus. Ils m’ont fait ma toilette, m’ont préparé à manger et ils m’ont installée dans une boite remplie de coussin et de couverture et une bouillotte. Les puces sont mortes et sont tombées grâce aux toilettes au gant. Je me sentais soulagée. La pommade a commencé à soigner mes yeux. Mais j’étais encore très faible et j’avais du mal à manger.
Comme je n’arrivais pas à prendre le biberon de lait, on m’a fait avaler du lait à l’aide d’une pipette. Petite dose après petite dose j’ai repris des forces. On m’a alors donné du lait épaissi à la pâtée pour chaton. J’ai repris du poids peu à peu. Et puis j’ai fini par réussir à manger toute seule dans une toute petite gamelle. J’arrivais à laper le lait, à manger de la pâtée et des petites croquettes trempées. Dès le début je suis propre, pas question de faire mes besoins dans mon lit ! Je faisais dès qu’on me sortais de ma boite, sur un journal car je n’ai pas compris pourquoi on voulait que je fasse dans une autre boite pleine de grains.
En ayant plus de forces, j’ai réussi à marcher et à m’amuser un peu. Le coryza s’est atténué. Comme j’allais mieux, on m’a installé une nouvelle maison : un grand parc avec tout plein d’affaires rien que pour moi. J’ai une panière, une litière (je sais à quoi ça sert maintenant), des petites gamelles et un griffoir. Du coup j’ai compris que j’avais un lit, un coin repas et un coin toilette. J’ai aussi eu droit à des jouets, ça me plaît bien, c’est quand même bien amusant. J’ai une souris rose et un poisson bleu qui craque quand on le touche.
Plusieurs fois par jours je sors dans la maison et je découvre plein de choses. Et j’ai souvent de nouveaux cadeaux.
Je me sens bien. Je suis chez moi. Et les inconnus ne le sont plus : ce sont mes parents ! Ils m’ont appelée Lily. J’aime de plus en plus m’amuser, même avec eux et j’aime faire des farces. Ils m’ont offert plein d’affaires, tout me plaît énormément. Je commence à miauler un petit peu. A ce qu’il paraît que depuis le début mois j’ai bien changée, mais que je suis aussi une véritable tornade. je pense que je vais me plaire dans ma nouvelle famille.
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Commentaires
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Par :Véro Sur 23/07/2023Ce blog poignant témoigne de la dure réalité à laquelle de nombreux chats abandonnés sont confrontés. Heureusement, il y a des âmes charitables prêtes à leur tendre la main dans ces moments difficiles.